Notre alimentation est le premier facteur de notre empreinte écologique. Sans surprise, un mode de vie végane permet de préserver notre environnement vital sur la planète, bien plus efficacement que toute mesure d'économie d'énergie préconisée.

En effet, d'une part, les élevages sont un facteur majeur de pollution des eaux, de déforestation et de réchauffement climatique, de dégradations des sols et de gaspillages, d'autre part la pêche intensive menace gravement l'écologie marine.

Par exemple, les chiffres les plus bas en 2006 et les autres constats indiquent que :

  • plus de 60% de la déforestation mondiale est due aux élevages
  • plus de 17% des gaz à effet de serre sont issus du seul secteur des élevages, soit plus que tous les transports réunis (par terre, mer ou air), sachant de plus que les gaz liés aux élevages ont un potentiel de réchauffement supérieur aux autres gaz
  • la production fourragère destinée aux élevages utilise environ un tiers de toutes les terres arables
  • le pâturage utilise plus du quart des terres émergées
  • une alimentation végétalienne ne requiert qu'un tiers de la superficie agricole nécessaire à une alimentation omnivore, ce qui facilite grandement la gestion des problèmes de faim dans le monde
  • il faut au moins 3 fois plus d'eau pour nourrir un consommateur de viande que pour nourrir un végétalien
  • l'élevage est probablement le plus grand polluant sectoriel de l'eau, avec les "déchets animaux, antibiotiques, hormones, produits chimiques des tanneries, engrais et pesticides utilisés pour les cultures fourragères, et sédiments des pâturages érodés" qui le sont associés.
  • la surpêche provoque la disparition dans les océans aussi bien des espèces recherchées pour la consommation, que des espèces sauvages pris dans les filets
  • la pisciculture (élevages de poissons), loin d'être une solution, accroît, au contraire, la surpêche, car un kilogramme de poissons élevés nécessite plusieurs kilogrammes de poissons sauvages (plus de 3kg pour le saumon, plus de 5kg pour le Flétan ou le Cabillaud)

sources :
Rapport de la FAO en 2006,
Récapitulatif sur l'environnement et l'alimentation, au sein d'un programme d'éducation financé par l'Europe